

Faites un don pour co-créer la nouvelle scénographie augmentée et aidez-moi à visibiliser !
L’appel aux dons est ouvert afin d'agrémenter l'exposition d'une salle immersive.
Mon objectif : visibiliser davantage ce qu'est le deuil périnatal et permettre aux visiteurs d'entrer plus facilement en empathie grâce à l'immersion visuelle, auditive et sensorielle.
House of Souls is an intimate exploration of the journey of women and men confronted with miscarriage or death in utero.
By creating an alcove where photography serves as a door for the circulation of their words, I invite all of us to confront the reality of these events.
By moving forward in the process of photographic creation and by following their journey of mourning towards a form of resilience, we come to the need for a better collective consideration of their journeys.
L’EXPOSITION QUI SENSIBILISE AU DEUIL PÉRINATAL




LE DISPOSITIF
La «matière» est multiple : extraits de témoignages, photographies argentiques, montage vidéo de 28 minutes, extraits audios thématiques, documents de recherche et de travail,...
En mobilisant tous les canaux sensoriels du visiteur, l'exposition propose une expérience d’attention, un voyage personnel. Le voyage de tous ces parents, comme celui de chaque visiteur.
Le côté hybride et organique est présent dès les prémisses du projet pour permettre aux visiteurs «d’entrer» dans l’exposition, comme d’entrer «dans leurs ventres», dans une introspection au cœur de lui-même pour recevoir l'œuvre dans le/son ventre… le seul endroit où puissent réellement résonner les ressentis.
La scénographie se veut vivante, mouvante, mutante, non conventionnelle s’adaptant tant à l'espace qui la reçoit qu'à la vie du projet.
L’exposition augmentée invite à décloisonner le regard sur le fond comme sur la forme proposée. Le public devient peu à peu acteur-ice de cette maison commune.
La matière augmentée :
Une salle avec des tableaux animés comme reflets sensoriels du vécu réel des parents...
En octobre 2025, à l’occasion de la journée sensibilisant au deuil périnatal le 15 octobre, l’exposition revient dans une version augmentée à Bruxelles.
Une nouvelle pièce, plus immersive, mêlant quatre tableaux vidéos-animés clôturera l’exposition.
Construite comme une ”maison symbolique” chaque tableau se déroule dans une pièce spécifique de la maison et à un moment particulier de la journée (aube, matin, après-midi, soir), la scénographie de l’espace sera conçue pour vivre le temps d’un jour auprès d’elleux et de leurs témoignages.
Pourquoi ce nouveau dispositif ?
Entrer dans la maison de quelqu'un reste quelque chose de très marqué pour beaucoup : c'est l'accès à l'intimité.
Vivre au temps des parents (un temps parfois lent ou arrêté), bouger à leur rythme (parfois en recul, en rebond ou en statut quo), écouter à leur rythme (des mots qui défilent, butent ou s'émancipent) sont des territoires qui permettront à chacun-e qui visite ce nouvel espace de sentir la proposition finale : que chacun-e puisse mettre ce sujet en lumière comme un besoin fondamental pour le collectif; mais aussi puisse se laisser transformer par leurs maux/mots (comme ces parents ont pu faire preuve de résilience, de (re)création).
L'art est un vecteur collectif (aussi) de soin, de guérison et d'ouverture : à son échelle, cet espace souhaite offrir cette possibilité.
L'art devient espace de guérison individuelle et collective.
Actuellement, un tableau-vidéo a été construit et tourné avec une maman, Marie, qui nous parle de sa fille Pia.



Dans ce premier test du dispositif, Marie nous invite dans la mélancolie matinale du temps arrêté de sa salle de bain, lieu ressource pour elle après le décès de Pia. Là où l’eau, les rayons de soleil sont des signes extérieurs, clins d'œil dans ce temps arrêté où la charge mentale familiale reprend pourtant très vite le dessus et ses droits.
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Nous souhaiterions réaliser trois autres tableaux pour compléter l’exposition avec d'autres parents.
Cette pièce permettrait une réelle immersion qui invite à décloisonner le regard sur le fond comme sur la forme proposée, le public devenant alors peu à peu acteur-ice, partageant le temps de sa visite cette maison commune.
Since I was very young, I have been spellbound by the bellies. This region hidden behind the navel, this central space of the body, where you start. The belly, the image of life par excellence, where life appears, sometimes miraculously, then grows or disappears. For women and also for men, the belly, the sacral, represents the vital energy. It is the place of emotions that we show, shout, reveal, keep buried. Some call it the “second brain”: a reflection of ourselves, of our past history, of our wounds. It holds the memory of the body, of this body, of our body. A mind can forget, but our body never forgets. This belly is for me like the indelible ink of our life, of our past, of our wounds, of our strength. It is a real mirror of what we are, want to be. Our soul house.
I have been thinking for several years to create a photographic project around what I call “House of Souls” - the house of souls. A few months ago, the call of these bellies came to catch up with me in a visceral way as I had a miscarriage. The primary sensation of life for the first time suddenly confronted that of death.
In one end of me, something broke.
Something that I feel intimately will follow me forever. Very quickly, questions came upset me; they are closely linked to the desire to bring this exhibition project to life.

"I can feel the things going on in my stomach more because I think when you've been listening it's silly, but that kind of gurgling, things like that… I feel them more… Or movements that we can have in the uterus. These things I feel more, which can besides be felt like blows… I still touch my stomach often today, it is a house ”
Julie M.
“I wonder if we realize things when we don't go through these experiences, and how much things are going on in our body. Because I admit that, let's admit, if I had had my two daughters, I don't know if I would have listened to myself as much, if I would have asked myself so many questions about my body, as much listened ... In fact it's like being reborn to myself, because I'm in something more authentic to myself. "
Julie D.
ROSE DENIS & LOUP ASBL
Rose Denis est autrice et réalisatrice. Elle étudie d'abord les langues et littératures romanes à Louvain-la-Neuve, la scénographie et la criminologie, en se formant parallèlement en actorat afin d’intégrer le Conservatoire National de Bruxelles. Elle décide finalement de partir à Paris où elle étudie l’acting dans deux cursus différents, devient assistante-coach en technique Meisner puis actrice du Studio.
Après une dizaine d’années de travail en tant qu’actrice, elle se forme à la réalisation, travaille en co-écriture sur plusieurs projets de courts et longs métrages de fiction et un recueil de nouvelles, ‘Rencontres avec mon ombre’ qu’elle auto-édite en 2014. Parallèlement, elle crée une entreprise en communication. Sa pièce de théâtre comique ‘Meurtres à Cripple Creek’ reçoit en 2012 un Petit Molière. En 2018, Rose retrouve la Belgique et se concentre exclusivement sur ses projets en tant qu’autrice et réalisatrice parallèlement à la création d’une entreprise concept avec son frère (Sea of Clouds, le premier centre de flottaison belge).
En 2020, elle met en scène l’artiste de jazz Fanny Bériaux dans un seule en scène immersif, ‘Rebirth’ et s’occupe du casting de l’enfant (rôle principal) pour Earwig de Lucile Hadzihalilovic. En 2021, Rose commence à travailler à l'élaboration d'une exposition photographique et immersive sur le deuil périnatal intitulée 'House of Souls' qu’elle produit avec son asbl Loup qui voyage en Belgique, France et Suisse depuis et rencontre un bel engouement médiatique. Quelques mois plus tard, elle écrit et réalise le clip ‘Toi l’Homme’ de Kloé Lang.
Fin 2023, elle réalise son premier court métrage 'Même pas le chant des oiseaux' qui s'intéresse à la thématique des disparitions de mineurs commises par des tiers.
Après avoir travaillé sur 'Fauve’, un récit théâtral touchant à l’humanisation des mères infanticides qu’elle a adapté en livre (en lecture chez des maisons d’édition), Rose travaille actuellement sur deux albums jeunesse (Kinou et La petite fille à la pomme), son prochain court métrage (Out of the box), La petite géante et Fauve, ainsi que l’Innocence Sauvage, trois longs métrages produits par Bilico - Caroline Houben. Depuis 2022, elle travaille en collaboration avec Anthony Rey (Hélicotronc) à la production de ‘La maison des âmes’ (ce documentaire s’inspire de l’exposition House
Actuellement, ses courts métrages « Même pas le chant des oiseaux » et « La petite fille à la pomme » (premier court métrages d’animation produit par Caméra etc) sont en diffusion.
Loup est le prénom que j'aurais voulu donné au petit bout d'être que j'ai perdu. Son nom est désormais celui de mon Asbl que j'ai créée avec ma tribu et qui a pour but d’encourager l’expression artistique singulière belge, la mise en avant de jeunes créateurs et la création de projets sortant des standards et du cadre classique (multi supports, multi médiums, thématiques sociétales complexes ou confrontantes,…) sous toutes ses formes, et d’en sensibiliser le public. Elle s’attèlera à favoriser le dialogue et la synergie entre différentes types d’arts.
L’équipe principale autour de l’exposition sans qui rien n'aurait été possible : Nastasja Saerens, Charlotte Cristin, Ayrton Heymans, Guillaume Jacquart, Hugo Corson.

PRESSE



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